Vivre sa féminité et soigner ses blessures grâce à l’art

Si vous suivez ce blog depuis longtemps, vous savez que cela fait plusieurs années que j’explore l’expression artistique et toutes les vertus qu’elle renferme au travers des dessins que je réalise et des ateliers que j’anime, notamment avec l’enseignement de la méthode Zentangle®.

Néanmoins il y a un aspect que je n’ai pas encore partagé avec vous et qui pourtant est très riche. Il s’agit de la féminité et des différentes façon de se relier à notre part féminine grâce au dessin et soigner nos blessures profondes grâce à cette exploration de notre créativité.

Je ne dirais pas que c’est la méthode Zentangle dans sa forme la plus pure qui m’a permis de me relier à ma féminité (bien que cette méthode soit propice à la méditation et permette par conséquent de se relier à n’importe quelle partie de soi), mais je dirais qu’elle m’a donné les outils et les moyens d’expression pour le faire, notamment grâce à ses motifs faciles à reproduire qui constituent un champ d’exploration hors du commun et presque infini, et grâce à la philosophie de cette méthode qui nous dit que l’erreur n’existe pas (no mistakes). En effet, à partir du moment où l’on arrive à se convaincre qu’il n’y a pas d’erreur, qu’on ne risque pas de « rater » son dessin, on arrive à lâcher-prise et se connecter aux parties les plus cachées de nous-mêmes.

Pour illustrer cette connexion à sa féminité, je vais prendre pour exemple un grand dessin que j’ai fait sur le mur de mon atelier. Il s’agit du motif Zentangle « Drawings » que j’ai dessiné en grand sur le mur de mon atelier avec du matériel de la marque Sakura.

zentangle, jijihook, drawings, féminité, blessures
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J’ai passé de très longues heures à dessiner mon motif et le remplir en suivant mon inspiration. Toutes ces heures de dessin intuitif et relaxant ont été pour moi de longues heures de méditation, durant lesquelles j’ai pu voir jaillir mes peurs les plus profondes (exemple avec la peur des serpents représentée ci-contre), en prendre conscience, y faire face et gagner en sérénité au fil de mon avancée. Comme ce fut le cas pour la très grande fleur que j’avais dessinée il y a quelque mois, ce travail sur mon mur m’a permis une profonde introspection, un relation intime avec mon esprit, mon corps, mes envies, mes désirs, tout cela grâce au vide mental occasionné par la répétition des lignes et la grande taille du dessin.

Seulement après avoir représenté ces peurs, elles m’ont paru beaucoup moins fortes et une paix incroyable a commencé à se dégager de mon dessin et à se propager dans tout mon être. Ces vibrations de paix m’accompagnent chaque jour lorsque je vois ce dessin sur mon mur. Je me sens apaisée lorsque je le regarde, quelles que soient les circonstances.

Dessiner sur ce mur pour moi a été comme ouvrir une porte entre deux mondes : le monde visible et le monde invisible (j’entends par là les parties de moi visibles et les parties de moi « invisibles »), écouter ce que mon âme avait à me dire, lâcher-prise totalement sur certains aspects de ma vie qui n’étaient guidés que par la peur et laisser enfin s’exprimer une part beaucoup plus profonde et authentique de moi-même.

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Quelle est cette part profonde de moi-même que je n’osais pas laisser s’exprimer ?

Il s’agit en grande partie de ma féminité à l’état pur, cette féminité que je porte en moi comme toutes les femmes, mais qui porte des blessures dont je n’avais jusqu’ici jamais pensé qu’il était possible de se décharger. Cette énergie féminine que j’ai longtemps cachée, réprimée, ignorée, sous-estimée. Cette féminité que nous avons toutes en nous mais que nous ne laissons pas toujours s’exprimer.

Combien sommes-nous de femmes à porter des blessures liées à des aspects de notre féminité (souvent depuis notre plus tendre enfance) et ne même pas oser croire qu’il est possible de les soigner, tellement nous avons été habituées à l’idée que pour rayonner en tant que femme, il faut correspondre à des critères bien précis (avoir les bonnes mensurations, la bonne façon de parler, de penser, de s’habiller, de marcher…). Comme si en l’absence de ces critères prédéfinis nous ne pouvions pas utiliser cette énergie féminine qui est en nous.

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Très concrètement qu’est-ce que cela apporte de pouvoir se connecter à sa féminité et soigner les blessures qui y sont liées ?

Quelles que soient les blessures que nous portons en nous, tant qu’elles continuent d’exister, nous restons exactement les mêmes personnes. Des personnes avec les mêmes peurs, les mêmes blocages, la même situation professionnelle, personnelle, sociale, amoureuse…

Laisser s’exprimer notre être dans sa totalité, accepter sa féminité, la laisser exister dans notre quotidien, l’inclure dans toutes les actions et décisions que nous prenons, permet tout simplement d’être soi à 100%, d’être encore plus authentique, vraie, vulnérable et forte en même temps.

Résultat ? Une confiance en soi décuplée, une vie sociale plus riche et épanouie, une vie amoureuse fluide et harmonieuse, une vie familiale sereine, une vie professionnelle épanouissante.

Même les problèmes les plus graves sont vécus différemment, avec plus de confiance et de recul.

L’avantage c’est qu’en étant en accord avec tous les aspects de notre être, nous nous mettons naturellement en accord avec tous les aspects de notre vie qui se mettent à évoluer ensemble. Plus besoin de renoncer à un aspect de sa vie pour voir l’autre se développer (par exemple la carrière au détriment de la vie amoureuse, la vie sociale au détriment de la vie familiale…).

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Qu’est-ce qui m’a aidée à prendre conscience de ces blessures et à les soigner par moi-même ?

Il y a quelques mois j’ai investi dans un programme de coaching privé de haut niveau. La décision la plus effrayante et déstabilisante que j’aie jamais prise, mais aussi la meilleure décision pour faire passer ma vie professionnelle et personnelle à l’étape supérieure. Étant moi-même coach professionnelle, j’ai appris très vite durant ma formation que pour être un bon coach et travailler avec éthique et efficacité, il faut travailler régulièrement sur soi et se faire accompagner. Cette règle est valable à peu près dans tous les domaines dans lesquels nous souhaitons évoluer – on peut y arriver tout seul avec du temps, mais avec le suivi régulier d’un coach privé, les résultats sont rapides et efficaces.
L’avantage avec le coaching c’est qu’il nous permet de nous relier à la vérité de ce que nous sommes et à l’exprimer avec justesse et sans compromis. Le coaching fait de nous l’acteur de nos vies. Grâce à ma coach j’ai pu trouver en moi-même les ressources pour me soigner grâce à mon art. Ces ressources ne m’ont pas été fournies par ma coach, mais ma coach m’a permis de les révéler et de les utiliser.

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A très bientôt !

Maintenant dites-moi tout dans les commentaires ou via la rubrique « contact » du blog : vous reconnaissez-vous dans cette démarche de guérison de nos blessures intérieures par l’art ? Portez-vous également des blessures liées à votre féminité ? Comment les soignez-vous ? Quelle est la première chose qui vous vient en tête après la lecture de cet article ?

5 réflexions sur “ Vivre sa féminité et soigner ses blessures grâce à l’art ”

  1. Première chose qui vient en tête : tu es très belle et rayonnante sur la photo devant ton dessin.
    Ensuite oui l’art m’aide beaucoup mais le mal être revient souvent bloquer et plus rien ne sort ou du moins je n’arrive pas à être constante dans la création. J’aimerais passer à l’étape où l’art est uniquement un plaisir et non une thérapie ( cela devient un plaisir quand je suis lancée mais je suis obligée de me forcer parfois pour me lancer, je ne sais pas si je suis claire). Dommage que je n’ai pas les moyens de suivre tes coaching mais lire tes articles toujours très bien écrit sont déjà et toujours un très très grand apport alors merci pour ce travail et ce bel exemple que tu donnes ! Bonne journée

  2. Waouh quel chemin tu as parcouru ! Je suis admirative de ton évolution et heureuse pour toi !
    Bien sûr que je reconnais des émotions dans ce que tu décris. Moi aussi je travaille sur moi depuis de nombreuses années de différentes manières et j’avance. Oui l’art permet de guérir les blessures intérieures ! Quand tu en parles, je comprends complètement. Tes réalisations en grand sont splendides ! Cela m’inspire ! J’ai envie d’en faire sur le mur de ma chambre. Je l’ai programmé pour les vacances de la Toussaint. Affaire à suivre ! Merci Gisèle pour tout ce que tu transmets ! C’est beau et cela fait du bien ! Bisous et à bientôt

  3. Merci Gisèle pour ce témoignage, reçois toute mon amitié si je puis me permettre.
    Tu es vraiment radieuse sur tes photos avec ton dessin ! Je suis depuis peu de temps tes cours et cela m’aide au quotidien à me déconnecter du présent qui parfois me pèse. Pour les blessures passées l’hypnose m’a aidé à me débarrasser de certaines blessures et démons mais d’autres sont si profondes que je ne peux les exprimer. Peut être qu’un jour je serai prête à effectuer ce travail sur moi même … En tout cas merci pour tes cours qui m’apportent déjà beaucoup ! Bonne continuation dans tes projets et à très vite. Je t’embrasse Suzanne

  4. Magnifique devant ton dessin  »emblème de guérison » c’est très beau. Tes paroles au sujet de l’art me parlent. Je me suis essayée à la sculpture mais j’adore aussi dessiner depuis l’enfance. Je suis super bloquée à plein de niveaux car j’ai réveillé des traumas et aujourd’hui c’est difficile de retrouver le chemin vers la lumière. J’adore ton travail ! Merci pour tes partages ❤️

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